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ouldergat Sports (club de football)
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Les hommes et les faits marquants de la vie de Pouldergat-Sports
Roger LE GUELLEC : « Le BULLdozer » pouldergatois
Né à Ti Coat, le 12 octobre 1942, Roger sera agriculteur chez ses tantes à Guerveur et, aussi, sur l'exploitation de sa femme à Peumerit. Véritable force de la nature par sa taille et sa corpulence, il sera surnommé « Bull » par ses pairs pour cette puissance physique hors normes. Toutefois, malgré cette stature d'athlète, il avait une vitesse d'intervention et une prestance hors du commun. Ce qui fera de lui l'un des meilleurs arrières centraux de la région comme le confirme Jos SAVINA, son ami.
«Roger a certainement été l'un des joueurs les plus marquants et talentueux des 70 dernières années de Pouldergat-Sports, par son talent d'abord, mais aussi par son éternel sourire, sa façon débonnaire, parfois d'apparence superficielle qui cachait un amour viscéral de son club de cœur. En effet, malgré les nombreuses sollicitations de clubs mieux classés, pour rien au monde, il n'aurait quitté Pouldergat-Sports car, comme chante Georges Brassens, c'était « Les copains d'abord ».
Raymond HÉLIAS confirme :« Roger restera l'un des grands artisans des montées du club en 1ère division, à l'issue de la saison 1965/1966 et en Promotion d'Honneur (aujourd'hui R3) à l'issue de la saison 1968/1969. Pilier de sa défense, excellent de la tête, il a aussi marqué beaucoup de buts sur corners. Il procurait beaucoup de sérénité et de confiance à toute l'équipe. »
En effet, entré très jeune en équipe 1ère comme milieu défensif et comme Il est écrit plus haut, pétri de qualités (taille, puissance, jeu de tête impressionnant, sûreté technique des pieds, capacité à gérer la défense entière et tout cela avec le sourire). Roger formait avec ses amis (Henri COSMAO, Pierrick LE BOT et René LE GOFF…) une joyeuse bande de copains qui aimait bien la vie : une équipe solidaire et indissociable.
N-B : bien entendu, Roger s'entendait avec les autres joueurs mais ce quatuor était inséparable.
Au départ de Hervé COSQUER, c'est tout naturellement que Roger lui succéda au poste d'arrière central. C'est à ce poste, d'ailleurs, qu'il se révèlera pleinement : le meilleur défenseur central de Pouldergat-Sports de tous les temps à coup sûr.
Jos nous livre 3 anecdotes qui traduisent bien la nature et le caractère de Roger : « Je me souviens d'un jour, à la mi-temps d'un match, quelqu'un vint le chercher pour un vêlage difficile à la ferme. Sans se changer, Roger sauta dans la voiture et se rendit sur l'exploitation avec le consentement des arbitres et joueurs. C'était sans doute la première et dernière fois qu'une vache voyait un « vétérinaire » en tenue de footballeur. De retour au terrain pour la reprise du match, Roger courut se désaltérer… « Pas d'eau ! un verre de rouge fera l'affaire » et le match repris.
Une autre fois, l'équipe jouait à Plonéour en 2ème division La soirée du samedi avait sans doute été joyeuse. A cette époque, le gardien était son grand ami, René LE GOFF, cité plus haut. 1er ballon, Roger se retourne et envoie, à la surprise générale de ses coéquipiers et supporters, un tir très appuyé et bien placé à son ami gardien qui au prix d'une belle détente l'arrêta en criant «Kolet e ben gantan » ( Il a perdu la tête ! ». Roger avec un large sourire se retourna vers ses coéquipiers et dit « Poent m'ont paotred, dihunet eo ar goal ! (les gars, on peut y aller, le gardien est réveillé !). Ce jour-là, Pouldergat Sports fit un match nul très méritant ».
Dernière anecdote, Ronan : « Avec la montée en 1ère division, les choses deviennent plus sérieuses. C'est ainsi que nous arrivons au fameux match contre Penmarch chez eux. A Penmarch, tous les marins sont au port. Ce qui explique le nombre très important de supporters… nombre peut-être jamais égalé depuis. La galerie est bruyante. Certes Penmarch a fait de la montée son objectif N°1. D'ailleurs, les Cormorans étaient entrainés par Antoine Pascual, ancien joueur professionnel du Stade Rennais et du SO Montpellier et milieu offensif. C'est pourquoi les supporters avaient mis en garde les joueurs et Roger notamment : « Dioul a zo Pascual hiviz dirazeoc'h » (Attention, aujourd'hui, ; vous avez Pascual en face de vous). Les pouldergatois étaient menés 1 à 0 lorsqu'ils obtenaient un corner. Roger monta. Pascual devina le danger et redescendit à son marquage. Pierrick Ar Roz (Pierrick LE BOT) tira le corner à la perfection comme souvent. Roger se détendit, Pascual aussi. La suite ? Le ballon se retrouva dans les filets bigoudens et Pascual aussi !(sans faute du fait de la puissance de Roger). Roger redescendit tranquillement vers son poste de défenseur central en souriant et, au retour, dans les vestiaires, il dit à ses collègues : « Pascual a gall ed e barzh » (Malgré Pascual, il est allé dedans). Une expression devenue une légende dans l'histoire de football de Pouldergat… comme Roger avec son coup de rouge « immuable » pris à la mi-temps ni sa cigarette rituelle « au bec ».
Hélas, pris par ses obligations professionnelles et familiales, « Bull » abandonnera, progressivement, son sport favori mais reviendra régulièrement fouler le terrain, aujourd'hui stade Eugène DEUDE, lors des manifestations festives : tournoi inter-quartiers, anniversaire du club… D'ailleurs et malheureusement, lors de l'une d'elles, il subira une rupture du tendon d'Achille.
Roger, une nouvelle fois, l'ensemble des membres du club (dirigeants, supporters et joueurs) te dit : « KENAVO BULL, HA MERSI BRAS EVIT T'EUS GRAET EVIT POULDEREGAD SPORTOU ». (Au revoir Bull, et un grand merci pour ce que tu as fait pour Pouldergat-Sports). Tu resteras une image du football d'autrefois, authentique, sympathique, bien éloigné de certains esprits aujourd'hui.
JEAN MANUEL (19/09/1899 – 24/04/1927) - Création de Pouldergat-Sports
Compte rendu de l'entretien avec Lisette Flochlay (née Le Floch) et Annie Kervarec à Keriaven (Gourlizon) le 2 août 2023
Contexte :
Jean Manuel était appelé Jean et non Jean-Pierre.
C'est Georges Le Bail (1857-1937 maire de Plozévet, Conseiller Général, député du Finistère puis sénateur), en accord avec ses instituteurs, qui a poussé Jean Manuel à faire des études. Il poursuivra ses études à la Tour d'Auvergne à Quimper. A la suite du choix d'inscrire Jean dans un collège/lycée laïque, la mère de Jean n'eut plus le droit de communier à l'église…
Attiré par la carrière d'enseignant, Jean entre ensuite à l'école normale en 1907 (cf. discours de M Boursin lors de ces obsèques – Journal Le Citoyen du 28/04/1927).
Il débute sa carrière d'instituteur à Pouldergat en 1912.
Il se marie le 12 septembre 1917 à Eugénie Le Nédellec, originaire de Gourin( ?), et sœur de Jean-François Nédellec, nommé instituteur de l'Ecole Yves Riou en 1921.
La noce de Jean Manuel et d'Eugénie Le Nédellec s'est déroulée en l'absence du futur marié, Jean n'ayant pas obtenu de permission et pu venir.
Les préparatifs de la noce étant réalisés et les gens invités, la noce a été maintenue.
Le mariage a été organisé plus tard dans l'intimité.
Jean Manuel et Eugénie Le Nédellec auront 2 enfants :
Jean Manuel décède en septembre 1927 (à 37 ans) à la suite d'une tuberculose.
Son épouse Eugénie décèdera quelques années plus tard de la même maladie, probablement transmise par son mari.
Pierrick sera élevé par son oncle Jean-François Nédellec, nommé instituteur à l'Ile Tudy en 1927.
Pupille de la nation, il bénéficiera des aides de l'état pour poursuivre ses études.
Il sera diplômé de doctorat en droit.
Il épousera une jeune femme originaire de la région d'Angers d'une famille assez fortunée.
Ils acquièrent en 1965 le château Grand Corbin Manuel, Grand Cru Classé de Saint Emilion.
Cette propriété a longtemps fait partie intégrante du château Grand Corbin Grand Cru Classé situé au nord-ouest du village de Saint Emilion et à proximité du village de Pomerol, du château Cheval Blanc…
En 1965, apparaît pour la première fois la mention Grand Corbin Manuel.
Il s'agit d'une propriété de 7 ha. La propriété sera cédée en 2009/2010. Elle est détenue aujourd'hui par la famille De Gay.
Pierrick décèdera en 2014 ( ?) à l'âge de 93 ans.
Pierrick a eu 3 enfants : Jean-Pierre (médecin à Saint Emilion), Annick et Catherine.
Joelle Manuel, épouse de Jean-Pierre Manuel, est actuellement 1ère adjointe de la commune de Saint Emilion.
Photo du Château Grand Corbin Manuel
N° de tél Château Grand Corbin Manuel : 05 57 25 09 68.
De Lanig à Luc : des similitudes étonnantes…
En 1950, Lanig, de son vrai nom Alain Le Gall, avait 20 ans et jouait en équipe première de Pouldergat-Sports au poste de milieu offensif gauche appelé à cette époque inter-gauche. Lanig partageait deux passions chaque dimanche (à l’image d’autres joueurs ensuite : Erwan FLOCH’LAY, Yves LE BARS, André BARIOU …) : la chasse et le football. Ainsi, après avoir parcouru la campagne pouldergatoise durant toute la matinée pour traquer le gibier, il abandonnait les bottes et sa gibecière pour les chaussures de foot et le maillot de Pouldergat-Sports afin de fouler le carré vert des différents terrains qu’il a connus (Pont Toull, chez Lom BARIOU,…) le dimanche après-midi. Lanig avait une musculature à faire pâlir toute la gente féminine d’où son surnom de Tarzan. Ce physique lui offrait une frappe d’une force et d’une précision étonnante, crainte par tous les gardiens adverses. Jos SAVINA confirme ce fait par deux anecdotes : « D’abord, lors de ma première saison en équipe première en 1953, Pouldergat-Sports jouait contre le CA Penhars et Lanig allait inscrire un but d’anthologie. Son frère, Roger, notre gardien, dégagea très haut et très loin comme il en avait l’habitude. A la réception de ce dégagement situé aux environs des 30 ou 40 m du but adverse, et avant que le ballon ne touche terre, Lanig effectua une reprise de volée d’un tir tendu dont il avait le secret. Le ballon vint se loger dans l’angle de but de FACHUS, le gardien adverse, médusé et tétanisé. Attention, FACHUS était pourtant un gardien de grand talent qui avait gardé les buts du stade Quimpérois. Ensuite Lanig tirait également tous les coups de pieds arrêtés à proximité du but adverse et évidemment tous les pénaltys (de mémoire, Il n’en n’’avait jamais raté un seul, je crois). Un jour, par forfanterie, il nous proposa de mettre dans les « cages » un gardien, certes pas très lourd, au fond des filets. Sitôt dit, sitôt fait. Un joueur se dévoua et fit face à Lanig qui tira en plein milieu du but et en plein dans le malheureux volontaire qui se fit soulever… et propulser au fond des filets… avec malheureusement un doigt cassé. Lanig en fut très confus !
Aujourd’hui, à 90 ans, Lanig est toujours présent au stade Eugène DEUDE, là-haut sur la plus haute marche des tribunes. S’il est le plus vieux supporter de Pouldergat-Sports, il n’en est pas le moins fervent ni observateur. C’est de cet observatoire qu’il s’est cru, à tort ou à raison, le droit de se reconnaître en la personne de Luc Gibbins. Lanig nous raconte : « C’était le match de la montée éventuelle contre Plonéour C. 2-2 à 10 minutes de la fin. Nous, (Pouldergat-Sports), devions gagner pour remonter de D4 en D3. Coup franc à 35 m des buts bigoudens. Je vois Luc qui prend le ballon et ajuste un missile comme je n’en n’ai rarement vu, sauf moi bien évidemment à la belle époque. BUT puis montée en D3. Chapeau au joueur ».
Soulignons que Luc a d’étonnantes ressemblances morphologiques et qualitatives avec son illustre prédécesseur : même poste, même coup de rein dévastateur et une puissance de tir hors du commun. Cette analogie est d’autant plus marquante que Luc réside au lotissement Tulasne, ancien théâtre des exploits de Lanig. Malgré son jeune âge et son investissement au club, Luc a déjà de bons souvenirs à nous raconter : « Oui, à mes débuts à Pouldergat-Sports, nous jouions contre le FC Douarnenez, mon club formateur. Du milieu de terrain, je vois leur gardien avancer et j’ajuste un lob à la David BECKHAM, mon joueur fétiche de mon club préféré : Manchester United. Je remercie Lanig qui était venu me saluer pour ce joli but qui contribuait à une belle victoire sur les douarnenistes 3 à 0 ».
En outre, Luc s’est impliqué à fond dans le renouveau de Pouldergat-Sports comme tous ses coéquipiers. En attendant de se retrouver tous au terrain Eugène DEUDE, souhaitons à Lanig (et son air malicieux) et à Luc (et ses airs de Ryan GIGGS) de boire un verre en commun, à la buvette du stade Eugène Deudé à la fin du match afin de lancer un toast à Pouldergat-Sports.
PS : le club a connu d’autres buteurs patentés à la carrière plus ou moins longue au sein du club : Gérard LE COZ, Eric CELTON, Didier CABILLIC, Bastien TRIVIDIC, Michel MOALLIC, Kiki FLOCH’LAY, HELIAS brother’s (Raymond et Jean-Noël), Vicent AR GOIL, Ronan LE CORRE, Joël PERON… et tant d’autres.
POULDERGAT-SPORTS : les jeunes à la rescousse
Les Cadets de 1970
Nos deux précédents articles sur les jeunes à la rescousse du club ont eu le don de piquer et d’hérisser les poils de la première des premières des équipes de jeunes de Pouldergat-Sports à savoir celle des générations 1950 lors de la saison 1969-1970. Cette équipe cadette était composée des joueurs suivants: Philippe LE BARS, André BARIOU, LE FLOC’H brother’s (Christian et Jean), Gilbert LE BRUSQ, Jean-Luc CROCQ, Jean-Yves LE GUELLEC (PIGNON), Jean-Yves BRANJOU (PILOU), Jean-René KERDREUX, Marc PHILIPPE, Gaby LE BRUSQ, Jean-Yves SERGENT, Robert LOZACH, Marcel LE GOUILL...
POULDERGAT SPORTS : les jeunes à la rescousse
La coupe Gambardelle.
Après la génération « 2000 », coup de chapeau à la génération des années 70 à savoir celle des André SAVINA, Jean-René KERVAREC, Frédéric COSQUER, CLOAREC Brother’s (Stéphane et Ronan) et FRIANT Brother’s (Didier et Eric), Philippe JONCOUR, Nicolas LE BIHAN, Christophe STEPHAN (Capitaine panache), Jean-Pierre LE GALL, David THOMAS, Joël LE PAPE… lors de la saison 89/90 et leur qualification en coupe Gambardella… Ronan KERVAREC, alors président du club, s’en souvient : « Au terme d’une saison où nous avions connu une descente que j’aurais qualifiée d’évitable, une nouvelle équipe dirigeante a été mise en place me portant à la présidence. Notre premier objectif à cette nouvelle direction (Pierre KERVAREC, Patrick JADE, Jean-Noël LE GOUILL et moi-même) était d’arrêter l’hémorragie de départ des joueurs ou de faire revenir certains sur leur désir d’arrêter. Ce faisant, nous avions réussi à sauver l’équipe A avec l’ambition de remontée immédiate mais étions inquiets pour l’équipe B d’où notre idée de faire confiance aux jeunes qui sortaient de l’équipe cadette. Et ces jeunes allaient être mieux que des faire-valoir tant et si bien, qu’après réflexion et avec leur accord, nous avons décidé de les inscrire en coupe « Gambardella ».
Quelle fut la suite ? Un premier tour face aux juniors des Gâs de Saint Herlé, au stade Lesteven sur la butte de Ploaré, Pouldergat-Sports n’était pas donnée favori et pourtant leur jeunesse allait renverser tous les pronostics. Certes les rouges et blancs allaient subir une très grosse domination de l’ESHD qui restera longtemps stérile. Ainsi, les joueurs ploaristes multipliaient les débordements sur les ailes et les centres mais la charnière centrale, composée de Christophe STEPHAN et d’André SAVINA, survolait les duels aérien et Jean-Pierre LE GALL multipliait les prouesses dans les buts, un trio qui muselait leurs adversaires. Ces derniers pensaient, surement, avoir réalisé le plus difficile en ouvrant le score mais c’était sous-estimer les pouldergatois qui égaliseront sur une de leurs seules incursions dans le camp adverse. En effet, sur un coup pied lointain mais génial, Ronan CLOAREC trouvait les filets adverses d’un lob somptueux face à un gardien trop confiant et avancé au-delà de ses 30 mètres. Tout allait finalement se régler aux tirs aux buts avec un nouveau rebondissement arbitral cette fois-ci. Si Jean-Pierre LE GALL stoppait le dernier tir au but adverse offrant l’avantage à Pouldergat, Jean-René KERVAREC alias JR pour les copains , peut-être sous la pression du moment, voyait son tir trop mou stoppé par le gardien adverse. L’issue du match était relancée et les joueurs de l’ESHD croyaient à nouveau en leur chance. Toutefois, c’était sans compter sur l’intervention inflexible de l’arbitre de touche pouldergatois, Tintin LE GUELLEC qui allait faire retirer ce dernier tir au but pour départ anticipé du gardien. Dès lors, « JR » ne laissera pas passer cette seconde chance et offrira la qualification aux siens. Pour Pouldergat-Sports, c’était une qualification historique : un des plus beaux résultats obtenus par une équipe de jeunes de Pouldergat Sports.
Au second tour l’équipe aura le droit aux honneurs du terrain de la Sainte-Croix, et le redoutable privilège de jouer ni plus ni moins que les juniors de la Stella-Maris qui jouaient, à l’époque, au plus haut niveau régional : Critérium de l’Ouest… Frédéric COSQUER s’en rappelle : « Cette équipe stelliste était composée de quelques bons joueurs dont Mickael CEPEDA qui fera par la suite les beaux jours de Pont l’Abbé (DH), du Stade Quimpérois (CFA/CFA2) ou de Plozévet. Cependant, pendant une demi-heure, nous ferons front et aurions même pu ouvrir le score par Christophe STEPHAN. Sur la suite du match, l’écart de niveau parlera et la mi-temps sera atteinte sur le score de 2 - 0 pour les Sardiniers… Ensuite, ces derniers déroulaient et se qualifiaient aisément sur le score de 7 à 0 mais, pour nous, c’était déjà une victoire ».
Effectivement l’honneur pouldergatois était sauf, un esprit d’équipe était né et Pouldergat-Sports allait connaître des jours plus radieux avec un passage de relais à la génération suivante : François COSQUER, BIDON Brother’s (Alan et Steven), Guénaël LE BARS mais cela est une autre histoire….
Hervé FLOC'H : un grand joueur au grand cœur
Hervé, né le 29 avril 1939, a marqué de son empreinte la vie de Pouldergat et, dans sa jeunesse, plus particulièrement, celle de Pouldergat Sports. En effet, il fit son entrée, dans l’équipe première, à l’âge de 15 ans. On peut le voir dans l’équipe de la saison 1959-1960 (voir ci-dessous), en compagnie d'Hervé Cosquer, autre disparu de la fin 2020. Doté d’une technique au-dessus de la moyenne qui compensait l’absence de jeu de tête du fait de sa petite taille, Il fit merveille au milieu de terrain, éclairant et distribuant le jeu de son équipe. Son sérieux, sa passion du ballon rond et sa volonté, l’amenaient à s’entraîner seul au terrain. Travail physique et technique (toucher de ballon) étaient au menu. Son activité inlassable sur le terrain en faisait un adversaire redoutable. Ainsi, ses qualités furent récompensées par une sélection nationale Corpo « Finance », en même temps que Jean Pierre GONIDEC, ancien Président du District et avant-centre du Stade Quimpérois. Tout en modestie, Hervé n’en parlait jamais. Il fit une belle et longue carrière à Pouldergat-Sports, dont il fut longtemps le capitaine comme Tintin (LE GUELLEC) s’en souvient : « C’était un meneur d’hommes hors pair, jamais un mot au-dessus de l’autre, jamais un reproche individuel (même si nous savions que certains faits du match ne lui avaient pas plu), il restait toujours au service du collectif, de l’équipe et du club. A la fin du match, si nous avions perdu, il nous relançait vers le match suivant : " Le prochain, nous le gagnerons, les gars" ».
En outre rappelons qu’Hervé fut l’un des moteurs de la fameuse aventure qui amena le club à son plus haut niveau : d’abord la montée en première division à l’issue de la saison 1965-1966, puis celle de l’accession à la Promotion d’Honneur en mai 1969. Lors de la saison 69 -70 Gérard (LE COZ) en témoigne : « Il avait quelques fortes têtes à gérer mais je tairai les noms. Cependant, avec son savoir faire, sa gentillesse, son doigté, P’tit Vé ramenait tout le monde au match à jouer, sans élever la voix, tout en douceur… Incroyable. Personnellement, je ne l’ai jamais entendu brailler sur quelqu’un et j’en garde que de bons souvenirs d’où ma tristesse du moment ».
Louis GRIFFON, un de ses grands amis de jeunesse rajoute : « Hervé a fait plus que contribuer à notre ascension en PH, il était notre métronome récupérateur et distributeur du jeu, l’assurance tout risque du milieu de terrain, notre Giresse pouldergatois, tout simplement et un grand fédérateur ».
Raymond HÉLIAS, coéquipier (de 1963 à 1967 puis de 1973 à 1975) et beau-frère d'Hervé, souligne :
« Comme avant-centre j'ai bénéficié de son jeu tout en finesse et de la précision de ses passes pour marquer des buts. Il rayonnait au centre du terrain et n'avait pas son pareil pour lancer l'équipe vers la cage adverse. Au-delà du joueur et du beau-frère Hervé fut un grand ami ».
Des honneurs, P’tit Vé n’en fit jamais son titre de gloire mais vécut avec tristesse la désintégration qui suivie et la dégringolade catastrophique de son club de cœur. Il contribua encore à la remontée du club en 1975 de la 3ème division à la seconde. Fidèle à ses convictions, il y restera joueur jusqu’à ses 45 ans en équipe C, apportant ses conseils aux jeunes qui allaient prendre sa suite : Pierre KERVAREC, Luc COATMEUR, et consorts… Il leur inculquera l’importance d’avoir une bonne condition physique et l’anticipation de ratisser le ballon dans les pieds de l’adversaire. Il exercera également différentes fonctions de dirigeant : secrétaire, trésorier. Après s’être retiré du club, Hervé rentra tout naturellement chez les Diharzierien qui entretiennent les sentiers pédestres. Lui-même avait à cœur l’entretien de la belle vallée qui jouxte sa propriété. Il devint naturellement le trésorier avisé de l’association, avec la rigueur dont il était doté. Il tint ce poste jusqu’à la fin de sa longue participation à la vie de l’association et était une des chevilles ouvrières de la Fête des Vieux Métiers. Parallèlement il assistait régulièrement, avec son épouse Jacqueline, les nécessiteux de la commune. Il le fit jusqu’à son dernier jour.
Hervé a, donc, marqué sa vie de son sérieux et de son éternel sourire. Merci P’tit Vé pour tout ce que tu as fait. Au revoir…
POULDERGAT-SPORTS : des derbys passionnés et passionnants
Par le passé, le football était la seule activité sportive des jeunes ruraux. C’est pourquoi, les matchs, entre communes voisines (Mahalon, Confort, Gourlizon, Landudec, Guiler-sur-Goyen, Le Juch, les différents clubs douarnenistes - qui ont été au nombre de 5 - et Poullan) étaient fort attendus de tous : jeunes qui fréquentaient la même école, voire la même classe, mais aussi les plus anciens qui se remémoraient les matchs d’avant et des débats familiaux intenses et passionnels… Bref chaque « derby » portait bien son nom et l’un d’entre eux a marqué cette époque plus que d’autres : les Gars de Poullan contre Pouldergat-Sports le 10 mars 1984, faisant même la une des matchs du district dans les colonnes du Télégramme alors que les deux clubs évoluaient en 3ème division.
Pourquoi toute cette ferveur ? Remettons-nous dans le contexte :
Pouldergat-Sports était leader invaincu avec une défense de fer (6 buts encaissés en 16 matchs) soit une moyenne de 0,35 but par match. Du rarement vu sans doute dans n’importe quel championnat.
Son dauphin, les Verts de Poullan, présentait la meilleure attaque du groupe : 66 buts en 16 matchs soit une moyenne de 4 buts par match.
La question posée était donc simple : qui allait l’emporter de ce duel attaque – défense, et prendre ainsi la tête du groupe car seul un point séparait les deux équipes au classement.
En outre les deux équipes étaient coachées par des entraineurs qui ont marqué leur club :
La réponse se déroula devant plus de 450 spectateurs… Oui, vous lisez bien : 450 entrées payantes pour un match de 3ème division de district en présence des chroniqueurs sportifs sud-finistériens de nos quotidiens locaux : Ouest-France et Télégramme.
Chaque club avait ses supporters et son matériel : porte-voix, banderoles, tenues… et même quelques gallinacés peints aux couleurs locales…
Paul KERVAREC, jeune gardien éblouissant de Pouldergat, se souvient : « La chaleur était lourde. On connaissait les talents de l’équipe adverse. Tout le monde était concentré et, chose surprenante, il n’y avait aucun bruit dans les vestiaires ».
A leur entrée sur le terrain, les joueurs portaient la pression de tout ce public et des journalistes présents (séance photos) car peu habitués.
Le match fut un véritable combat attaque – défense, à savoir une domination poullanaise qui butait sur un « catenaccio » pouldergatois parfaitement huilé et organisé autour d’une charnière centrale composée de Jean-Hervé PICHAVANT et Christian LE FLOC’H qui, lorsqu’ils étaient pris de cours, étaient sauvés par l’homme du match, certainement, Paul KERVAREC, auteur de parades à dégoûter tout attaquant (voir photo ci jointe prise par un spectateur poullanais).
Pouldergat-Sports opérait ainsi en contre en s’appuyant sur la rapidité de ses attaquants dont le vif blondinet Hubert Le Bars et, comme cela arrive souvent, dominer n’est pas gagner. Ainsi, contre le cours du jeu, Yves LE BARS, ouvrait le score pour les Rouges d’un tir sublime des 25 m, permettant aux pouldergatois de mener 1 à 0 à la mi-temps.
En seconde période, poussés par leur entraîneur-joueur, Henri LE HENAFF, les capistes, attaquant de tout côté, égaliseront et prendront l’avantage dans le premier quart d’heure. La suite fut une rencontre tendue, crispée mais toujours correcte de part et d’autre. Victoire finale de Poullan sur le score de 2 à 1, qui prenait les rênes du championnat à ses adversaires du jour et réconciliation de tous (joueurs et supporters) à la 3ème mi-temps.
Pour Paul : « Le stress et le fait de jouer à l’extérieur avaient davantage paralysé les pouldergatois que les Verts de Poullan. Ce faisant, l’équipe n’avait pu ni jouer libérée, ni exprimer son jeu habituel ».
PS : si Poullan pensait avoir fait le plus dur pour la montée en gagnant ce match, c’est pourtant, Pouldergat-Sports qui accédera à la seconde division au prix d’un savant calcul que nous allons vous expliquer plus bas. En effet, comme beaucoup, les rouges découvriront la règle dit du quotient et surtout ils apprendront par le District qu’ils reprenaient la tête du classement à 2 journées de la fin du championnat.
C’est quoi, cette règle dite du quotient ?
Pour vous l’expliquer, reprenons le classement final en nous intéressant qu’aux deux premiers.
Le quotient pouldergatois étant supérieur à celui des poullanais, ce sont donc les hommes de Jean LE FUR, qui fêteront l’accession, presqu’à l’insu de leur plein gré.
POULDERGAT SPORTS : un club tourné vers les échanges
Avec la vulgarisation des moyens de transport, le club n’a pas échappé à l’envie des jeunes de voyager, surtout, avec la génération dite «post soixante-huitarde».
Ainsi, au temps de la « folie verte », une délégation alla supporter «Sainté» à Liverpool lors du quart de finale retour de la Coupe d’Europe des Clubs Champions soit, actuellement, la Champions League, en mars 1977. Pour rappel aux plus jeunes, les « Verts » avaient remporté le match aller 1 à 0 sur un but de Dominique BATHENAY, alors, au sommet de son art. Dans l’antre d’ « Anfield Road », les 47000 supporters des « Reds » pensaient supplanter les 8000 supporters stéphanois dont la délégation pouldergatoise composée de: Jean-Claude FLOCH’LAY, Gérard LE COZ, Robert LE COZ, Jean-Yves LE GALL, Yves MAO, plus deux invités extérieurs dont un banquier nécessaire au financement du déplacement, cela va de soi. Ces derniers s’étaient parfaitement organisés : 2 voitures légères, habillés des maillots verts et blancs du « Cadran », lecteur de cassette en bandoulière qui répétait inlassablement : « Qui sont les plus forts, évidemment, c’est les Verts », banderoles et drapeaux bretons. Si les français allaient s’avouer vaincus et éliminés sur le terrain, (défaite 3 à 1), nos vaillants supporters ont eu le mérite de faire taire les «You ‘ll never walk alone» lorsque Dominique BATHENAY, encore lui, égalisa d’un missile « stratosphérique » que je conseille de visionner pour ceux qui ne l’ont jamais vu ou qui ne s’en souviennent plus. La 3ème mi-temps sera plus équilibrée que les supporters anglais ne le pensaient au point qu’ils arrachèrent certains maillots de nos compatriotes en guise de Trophée qui, en retour, «chipaient «des écharpes» de Liverpool FC….
Cette délégation allait donner des fourmis dans les jambes aux autres supporters et joueurs du club qui, sous la férule de Philippe LE BARS, Yves SIGNOR et Henri GOURMELEN et consorts, multiplieront par la suite les échanges départementaux (Hanvec, Saint-Thois ou plus tard Kerlouan), ou nationaux (Chailland-en-Mayenne, Saint-Même-Les-Carrières en Charente et Châteauneuf-en-Charente, la commune à «Chouan», le copain à Pilou, et Maillezais en Vendée, Salon-la-Tour dans la Corrèze ou Montfort-sur-Meu en Ille-et-Vilaine). Tous ces déplacements étaient réalisés avec le « car à Jean » (Transports PERROT de Kroas Kerzergat). Inutile de vous dire que l’autoradio y était inaudible du fait que les participants répétaient à tue-tête notre hymne local «Anywhere we can go». Toutes nos « visites» entraînaient des matchs « retours » à Pouldergat dans une ambiance indescriptible. Au bout du compte, une nouvelle association communale et inter associative voyait le jour : Pouldergat-Echanges. Certains étés, la vie du « bourg » était mouvementée et ponctuée d’accents nouveaux et chantants.
Cette dynamique locale allait aboutir à un jumelage avec la commune galloise de Cwmaman, jumelage officialisé en 1989.
Tant et si bien que les « Rouges et Blancs » s’ouvraient les portes européennes par un déplacement épique au Pays de Galles en 1989. Ce déplacement allait solidariser toute une génération « juniore » qui s’était illustrée en coupe Gambardella en éliminant le FC Douarnenez (André SAVINA, Philippe JONCOUR, Frédéric COSQUER, Nicolas LE BIHAN, Gwenaël ARHANT, Christophe STEPHAN, David THOMAS, Jean-René KERVAREC, Fabrice MICHEL, Guénaël LE COZ,)…avec les seniors d’alors: Tintin LE GUELLEC, Gégé LE COZ, Jean-Yves SURVILLE, Pierre KERVAREC, Luc COATMEUR, Christian LE FLOC’H, Jeannot LE GOUILL, Kiki FLOCH’LAY, Mich MOALIC, Didier LE COZ, Ronan KERVAREC Jean-Michel et Gildas CASTREC, Paul KERVAREC, Patrice COSQUER, Pascal LE FRIANT sans oublier quelques illustres accompagnateurs: Maurice POUCHOUX, Jean-Louis BILLON, Brun CELTON... Parmi les très nombreuses anecdotes du week-end, comment ne pas se souvenir de cette première soirée dans un pub bondé de la ville voisine d’Ammanford où, en l’honneur de leurs hôtes, quelques joueurs du bagad sortiront la cornemuse pour jouer le Bro Gozh ma Zadoù (hymne breton qui présente la particularité d’être également l’hymne Gallois). Ceci entraînera une réaction immédiate de toute l’assistance qui se lèvera pour chanter en cœur leur hymne national. Des rencontres entre les équipes de Pouldergat-Sports et de Cwmaman furent évidemment organisées. La première, entre les équipes B, sur un véritable terrain de boue situé au fond d’une vallée, se soldera par un match nul (2 -2). La seconde entre les équipes A aura lieu le dimanche matin. Elle montrera une opposition de style entre le jeu de passes latérales déployé en 1er mi-temps par Pouldergat-Sports et le style direct et physique très britannique de Cwmaman en seconde mi-temps. Score final: 5 – 0 en faveur des locaux. Les visiteurs avaient probablement laissé trop d’énergie dans la soirée précédente… Ce déplacement reste marqué, à jamais, dans la mémoire de toute une génération de joueurs de Pouldergat-Sports.
Bref, une équipe d’amis était née.
Les joutes européennes allaient se poursuivre en Allemagne, dans une commune proche de Cologne, via les Glaziked et les nombreux footballeurs alors présents dans le groupe comme il a été dit dans l’article de la semaine passée. Nos hôtes allemands, mis au « parfum » de notre seconde passion pour le ballon rond, nous proposèrent une rencontre amicale avec un gag aux vaincus. L’équipe présentée avait belle allure : Jean-René et Ronan KERVAREC, Pascal LE FRIANT, Fanch COSQUER, Jean-Michel CASTREC, Fred GUILLOU, Brun CELTON, David LE BARS, Pierre CARIOU, Jean-Marc LE BERRE, tous joueurs à Pouldergat-Sports à l’époque. Les allemands faisaient grise mine à la mi-temps atteinte sur un score de parité de 0 à 0. En seconde période, les sonneurs devaient déposer « les armes », non sans avoir démérité, mais victimes d’hyperactivité comme disait un des membres. Ils durent satisfaire à des épreuves nocturnes… qu’ils accomplirent avec brio.
De mémoire, le dernier vrai déplacement du club s’est déroulé en Corrèze à Salon-la-Tour, précisément. Pouldergat-Sports y défia l’équipe de rugby locale : match nul au ballon rond, une volée de bois vert au ballon ovale et une 3ème mi-temps remportée de haute lutte grâce à l’omniprésence de Brun au biniou.
Tous ces échanges ne demandent qu’à renaitre de leurs cendres pour un peu que vous ayez la flamme et l’envie de la rallumer….
PS : dans ces échanges internationaux, ne pas oublier, l’envoi de jeux de maillots, chaussures, shorts et chaussettes aux enfants de l’école de M’BOUR au Sénégal.
POULDERGAT-SPORTS et LES GLAZIKED
JEREMY LE DREAU ou la poursuite de l’histoire commune entre Glaziked et le foot.
NDLR: «Mik» LE GUELLEC, «penn biniou» du bagad officie à l’arbitrage de la B.
Jérémy, né le 3 avril 1998, était porté, dès le plus jeune âge, vers le ballon rond du fait de la présence de son frère Sébastien, ex-joueur du club, et de son ambiance familiale. D’ailleurs il s’inscrivit rapidement à l’école de foot, heureux de retrouver ses camarades de classe avec qui il joue toujours, aujourd’hui : Luc, Lucas, Steve…
Mais le bagad, pourquoi ?
Rien ne l’y prédestinait jusqu’à ce que Mikaël LE GUELLEC vienne présenter le groupe et l’école de musique des Glaziked à l’école Yves RIOU. Sans doute attiré par la musique Jérémy, alors âgé de 9 ans, décida de s’inscrire mais pas dans le pupitre souhaité par «Mik» à savoir le «biniou» (cornemuse pour les incultes), (quel chauvin, «Mik») mais la batterie : cela fait plus de bruit, quoique… De baguette en baguette, «Jérem», comme nous l’appelons, amicalement, couramment, a gravi tous les échelons du groupe : école, bagadig, bagad… pour seconder, aujourd’hui, Jean Marc LE BERRE comme «pen batter». Mieux, il s’occupe assidûment et bénévolement des jeunes élèves de l’école de musique, n’oubliant pas les conseils reçus par les anciens quand lui-même débutait.
En effet «Jérem» est un garçon simple, discret, attachant mais précieux, volontaire et accrocheur dans le bon sens du terme : il ne baisse jamais les bras. Ainsi au poste de latéral gauche, non seulement, il musèle son ailier mais en plus il mène des contre-attaques dangereuses. En outre il a un tir précis et puissant qui s’avère fort utile sur coup franc, corner ou renversement de jeu. Pour lui faire du sport et de la musique se complètent fort bien Ce faisant Jérémy poursuit la longue histoire des joueurs de foot ayant pratiqué au Bagad.
En effet, dans le passé, plusieurs personnes ont pratiqué ces deux passions à Pouldergat : de Guy COSQUER en passant par René LE GOFF du bourg, René JONCOUR, Tin MOAL, Bernard BRANJOU Yves SIGNOR, Robert LE COZ et son neveu, Didier, Pascal GOUILL et son frère, Jean Luc, le fils de ce dernier, Aurélien, les KERVAREC (Maurice, Florian, Jean René et Ronan), Tintin LE GUELLEC… jusqu’à la génération 1985 - 2000 où le bagad fournissait plus de 15 footballeurs au club (certains ont déjà leur prénom ci-dessus) dont plusieurs en équipe première pour peu de matchs pour certains mais un bail pour d’autres, à l’image de «Fanch» COSQUER qui fût capitaine (le fils à Guy). Nous pouvons aussi citer : Guéna LE BARS, «Mik» LE GUELLEC, les frères CASTREC (Gildas et Jean-Mich), Pascal LE FRIANT, Fred COSQUER, «Jo PAP» (Joël LE PAPE), Tanguy BARIOU… Les autres jouaient en B, C ou D… Peu importe le niveau pourvu que l’ambiance et la convivialité soient au rendez-vous. Les licenciés du bagad étaient si nombreux qu’à la trêve de Noël s’est déroulé, pendant 4 ans, un défi amical entre Pouldergat-Sports et les Glaziked. Pour l’anecdote, une année, c’est Ronan KERVAREC, alors président de Pouldergat Sports, qui inscrivit le seul but du match pour les…. Glaziked car il y jouait la grosse caisse. Ce faisant, il infligeait la première défaite de la saison au club de foot. La troisième mi-temps se déroulait au Cadran autour d’un apéro repas qui, lui, se soldait par un nul.
Cependant la communion des deux associations valait bien au-delà de cette convivialité avec, notamment, l’organisation des Mercredis du Bourg ou de déplacements communs à Saint Denis, lors de la fête des Bretons de Paris, avec après-midi foot (pas au Stade de France, malheureusement) et fest-noz le soir.
Même l’entraide, entre les deux assos, était de mise. Trois exemples ci-dessous :
Nous pourrions vous en conter et conter sur les relations des deux associations (avec des hauts et «débat») mais revenons à Jérémy.
Peut-être est-il le précurseur d’une nouvelle génération qui s’engouffrerait dans la voie de ces années «folles» de 1985 à 2000. Pourquoi ne pas imaginer, un jour, une nouvelle rencontre amicale Pouldergat-Sports – Glaziked ? L’histoire est un perpétuel recommencement. Nous pouvons toujours rêver mais, en tous cas, c’est notre souhait car ces deux associations (sans oublier les autres assos pouldergatoises, bien sûr) sont la garantie de la vitalité communale et de la renommée de Pouldergat au-delà des frontières douarnenistes et ce depuis près de 100 ans pour l’une et 75 ans les 11, 12 et 13 juin prochain pour l’autre. Ce jour-là, sortez costumes, biniou, bombarde et batterie à l’image de «Jérem et Mik» et pourquoi ne pas renouveler entre les deux associations un match pour l’ouverture de leurs 75 ans ?
Jérémy à la baguette sur les deux tableaux
PS : certaines personnes ont pu être oubliées car, malgré les concours d’André, Gégé, Robert et moi, nous ne sommes pas infaillibles. C’est pourquoi, aidez nous à compléter le listing ci-dessus si besoin.
RAPPEL : il s’agit de personnes ayant pratiqué au Bagad et en équipe première au foot. D’avance merci.
EUGENE DEUDE : c’était qui ?
Au tour des plus jeunes de sécher sur cette question. En effet, si bon nombre d’entre eux connaissent le nom du terrain, peu, et c’est normal, ont connu l’homme et, pour cause, cela fait près de 70 ans qu’il était directeur de l’école publique de la commune et cadre sportif- secrétaire de Pouldergat Sports.
Eugène, né à Ploaré (et, non, Douarnenez, comme il aimait le rappeler) le 14/05/1918, était l’oncle de Michel MAZEAS, maire fort connu de Douarnenez. Très vite, Eugène se dirigea vers l’enseignement et réalisa sa formation d’instituteur à l’Ecole Normale Supérieure d’Angers puis une année de formateur sportif à Bourges où il rencontra sa future femme, Marie-Louise MALLET, gymnaste accomplie, originaire de Picardie mais concarnoise dès son plus jeune âge. En effet, malheureusement, Marie Louise perdit ses parents, jeune, et fût élevée par sa tante dans la ville close. Du fait de leur engagement familial, ils se marièrent le 5/08/1944 et eurent 4 garçons. Tant et si bien qu’ils suivirent un parcours professionnel commun dans les différentes écoles publiques du secteur (Kerlaz, Guiler, Plogoff…) et Pouldergat de 1950 à 1962. Eugène avait en charge la direction de l’école et l’enseignement en CM2 et Marie Louise au CP. Comme il était souvent d’usage à l’époque pour les instituteurs, Eugène s’engagea dans des responsabilités au sein de la commune et ce fut au sein de Pouldergat-Sports. Ce choix n’était pas anodin car Eugène était passionné du ballon rond et fut un ailier gauche incisif au sein de l’équipe-phare de la cité «Penn Sardin» à l’époque, à savoir l’USDP (Union Sportive Douarneniste Ploariste). Déjà touché par ses soucis de santé, il arrêta de jouer, trop tôt, et s’orienta vers le rôle de dirigeant. Ainsi, au sein du club, il prit en charge le secrétariat et l’encadrement des équipes. C’est à ce moment-là qu’il marqua les esprits de ses élèves qui gardent en mémoire, encore aujourd’hui, certains faits inimaginables de nos jours tels :
Néanmoins, Eugène trouvait ce mode de fonctionnement fatigant et la municipalité peu collaborative. Aussi, un jour, il réunit tous les joueurs dans le « vestiaire » et eut le discours suivant : «Dans vos têtes, faites-moi le tour des champs à proximité du bourg et choisissez le terrain qui vous plaît le mieux. Ensuite, nous contacterons son propriétaire pour un éventuel achat ou location par la commune. Aussitôt dit, aussitôt fait et unanimement, le groupe opta pour le terrain actuel qui appartenait à la famille QUIDEAU de Boacroaguez. Mais les démarches administratives s’annonçaient délicates. C’est pourquoi, il fut conseillé à Eugène de rencontrer Corentin ANSQUER, notre transporteur et plus proche voisin du terrain actuel, donc aussi, des QUIDEAU, pour entamer les pourparlers en présence de Eugène. La famille QUIDEAU accepta le principe de la vente de leur terrain si un accord financier était obtenu avec la mairie. Eugène prit contact avec Jean LE GUELLEC, maire de l’époque, qui en accepta le principe et le proposa en conseil qui entérina la décision finale à un prix qui convenait à tous. Eugène quitta la commune en 1962 et ne put voir l’aboutissement de son investissement. Le terrain fut achevé en juillet 1963 et Pouldergat-Sports y fit ses premiers pas le 6 janvier 1964 contre l’US Bigoudène (victoire 2 à 1). En 1998, le 2 novembre, précisément, le nom, Eugène DEUDE, y fut apposé : juste récompense de son implication dans le club local (même si pour de tels choix, tout est discutable) comme nous vous l’avons fait partager.
Eugène acheta sa maison à Pouldergat au quartier de Méné Kergesten où réside, encore, de ce jour, l’un de ses 4 fils, Michel. Eugène est décédé le 29/02/1976.
PS : son père, Michel, était né à Guerveur en Pouldergat en 1872… Comme le destin d’Eugène était déjà lié à notre commune.
Merci à Gérard, Robert LE COZ et consorts pour leurs souvenirs et leurs récits.
Dernier point : Eugène fut à la création du club de football de Guiler-sur-Goyen et de sa cantine scolaire entre 1946 et 1950.
LE COZ ’brothers’
De tout temps, bon nombre de frères ont joué ensemble à Pouldergat Sports en équipe première (même si certains duos ont fait peu de match): les MOREAU, LE BARS (Kermenguy, le record: 4 en même temps), LE GUELLEC, BARIOU, BIDON, CROCQ, SIGNOR, LE GALL(dont l’entraîneur actuel), STEPHAN, FRIANT (du bourg au siècle dernier et ceux, plus jeunes de Rosternic) KERVAREC (eux, c’est une vraie mafia), CASTREC, TRIVIDIC, BAUDOUARD, SAVINA, EVANO (leurs neveux) CELTON, LE COZ (Moustoulgoat) et, actuellement, donc les LE COZ mais d’où ? .
Non, non, vous n’y êtes pas. Il ne s’agît pas de vos illustres anciens (Gégé, Robert ou Jean qui fût président du club) mais des fils à Bruno.
Bruno ! C’est qui ? doivent, du coup, se dire les lecteurs que nous remercions pour les satisfecit de cette rubrique. (ah, ah, c’est moins facile que Pierre BRIANT ou cette fameuse montée, assurément leur répondra-t-on).
Natif de Méné Kergesten, Bruno a joué au FC Pouldavid avant de rejoindre les rangs des rouges et blancs lors de la saison 92/93 pour ne plus les quitter pendant 12 ans exerçant différents postes de joueur comme milieu défensif, stoppeur, libéro mais c’est au poste d’arrière droit qu’il excellait le mieux, apportant, dès qu’il le pouvait, un soutien bienvenu à ses attaquants. Présent et combattif, Bruno hérita du brassard de capitaine au moment des retraits de Luc COATMEUR et de Pierre KERVAREC. Du reste, son frère, Christophe, a joué au club, également, le plus souvent en B ou C mais avec des apparitions en première au poste de gardien où il nous a laissé des souvenirs impérissables.
Mais, revenons au sujet du jour les LE COZ Brother’s.
En effet, qui aurait imaginé que, 15 ans plus tard, une autre paire de LE COZ, Eymeric et Killian, les fils de Bruno, lui auraient pris sa succession au sein de la défense pouldergatoise ? Personne à l’époque. Cependant, si Killian fût le premier à nous rejoindre en 2015 en seniors, c’est son frère, Eymeric qui fût le premier à enfiler le maillot pouldergatois lors de la saison 2000/2001 en tant que débutant. Mais, l’école de foot n’ayant plus cours, Eymeric signait au FC DOUARNENEZ, 6 ans, avant de rejoindre les jeunes stellistes douarnenistes voisins 3 ans. Puis, plus rien. Coupure ? Adolescence ? Foot corpo ? Un mélange de tout, certainement. Mais, l’ambiance, le sport, son frère, Killian, devaient lui manquer. En effet, Eymeric a signé son retour à Pouldergat-Sports l’an dernier, conquis, sans doute, par l’ambiance, la jeunesse, l’esprit, les dirigeants et les entraîneurs du club et …son frangin « Kill, le tueur ». de 3 ans son cadet. Killian n’a connu que 3 clubs : FC Douarn durant 8 années, le footcorpo, 4 ans, et Pouldergat Sports depuis 2015. Timide et réservé à ses, Kiki s’est fait progressivement une place, qu’écris-je, une forteresse au sein de la défense locale. Sous son comportement flegmatique et british, comme dit Luc GIBBINS, se cache un joueur précis, combattif, correct sur l’homme… Bref un libéro HORS PAIR, n’hésitant pas à monter sur corner et inscrire des buts de la tête. Son alter égo de « breur », Eymeric est plus expansif et dissert (à l’image de son parrain, le fantasque Totophe). Sous sa lenteur, toute apparente et légèrement, bedonnante, ce latéral met, le plus souvent sous l’éteignoir des ailiers, paraît-il véloces mais pris au piège de sa science footballistique et son tacle implacable. Le plus beau : les voir associer en charnière centrale, 25 ans de moyenne d’âge, certes, mais un véritable coffre-fort si le samedi n’a pas été trop humide. Longue durée à ce duo à Pouldergat, car, en prenant le poste de secrétaire du club, nous espérons que Kiki et Eymeric seront naturellement des nôtres pour les 100 ans du club en 2023.
Emerick à l'école de foot en 2000-2001
Photo de gauche : Equipe A de la saison 1993-1994
(avec Bruno)
Photo de droite : 1er tour de la Coupe de France PS - Penhars saison 2020-2021 (Killian et Emerick)
La montée en Promotion d'Honneur (R3 actuellement)
POULDERGAT-SPORTS EN PH : historique !!!!!
Qui l’aurait cru ce samedi 3 mai 1969 ?
Personne, sans doute. En effet, alors que leur métronome du milieu de terrain, André GEOMAY, se mariait ce jour-là, bon nombre de ses coéquipiers étaient ses invités et cela se comprend. En effet, initialement, ce match était prévu le 13 avril et avait, donc, subi un report à ce dimanche 4 mai. Une date, qui, au départ, ne faisait pas l’affaire de nos couleurs. Or, l’enjeu était de taille pour Pouldergat Sports comme pour ses adversaires : les aviateurs à savoir une éventuelle montée en PH soit une entrée dans la ligue de l’Ouest, tout simplement.
N.B. : La ligue de l’Ouest comprenait, à l’époque, en plus de la ligue de Bretagne actuelle, les départements de la Mayenne et de la Sarthe…
L’enjeu, parlons-en et rappelons-nous le classement à l’aube de cette dernière journée de ce « championnat, ô combien, resserré » :
1er : CA Penhars 28 pts
2ème : Pouldergat-Sports 28pts
3ème : Penmarc’h 27 pts
4ème : Pluguffan 27 pts
5ème : Loctudy 24 pts.
N.B. : Penhars et Pouldergat étaient départagés à ce qui était appelé le quotient à l’époque à savoir le rapport buts marqués sur but encaissés soit 1,6875pour Penhars et 1,68 pour Pouldergat. Ce qui faisait de Penhars le leader du groupe pour un écart de 7,5 millièmes en leur faveur.
En outre, cette dernière journée offrait, entre autres, les matchs suivants : Pluguffan – Pouldergat Sports, CA Penhars – Loctudy et Audierne – Penmarc’h soit deux matchs entre les 5 premiers du championnat et la possibilité à l’un des 4 premiers, à l’issue de cette dernière journée, d’accéder à la PH (R3 aujourd’hui). Peut-être du jamais depuis 50 ans.
Pour ce dernier match, les Cormorans (d’Antoine PASCUAL, ancien pro au Stade rennais), qui surfaient sur l’eau en cette fin de saison (9 victoires et un nul dans cette poule retour), feront leur « boulot » en remportant leur match sur le score de 4 à 1 et totaliseront, donc, 29 pts (A l’époque, la victoire vaut 2 points, le nul, 1 et la défaite « peanuts »).
Les Pouldergatois, amoindris par des absences dues à la noce d’ André comme il a été signalé ci-dessus, se rendaient, donc, à Pluguffan qui pouvait, encore, espérer la montée selon les résultats des autres matchs. Côté pouldergatois, peu y croyait. Cependant, une délégation, d’observateurs expérimentés, composée de Jean Claude FLOCH’LAY et Jean- Noël HELIAS suivait le match Penhars – Loctudy, espérant, vraisemblablement, conjurer le sort. En ces temps-là, le « tel portable » n’existait pas et Jean Claude faisait des « allers – retours » entre Penhars et Pluguffan pour donner des nouvelles du match qu’il suivait tout en prenant, bien entendu celles du match en cours. Ces dernières allaient devenir bonnes car Bernard BRANJOU, ailier gauche insaisissable, ouvrait le score et permettait à Pouldergat de mener 1 à 0 à la mi-temps. Mais, cela n’était point suffisant car Penhars menait aussi1 à 0 sur ses terres. En seconde période, pire, les pluguffanais égaliseront et se relanceront dans la course à la montée. Ce faisant, ils jouaient leur va-tout dans ce premier quart d’heure de reprise mais se casseront les dents sur une défense de fer, articulée autour de sa tour de contrôle, Roger LE GUELLEC dit « Bull » et d’un jeune gardien au talent prometteur, Jean- Noël LE GOUIL. Tant et si bien que, dans ce match de feu mais courtois, les hommes du président, Raphaël LE GOUILL, doubleront, tout d’abord, la mise par l’intermédiaire de Gérard LE COZ, éteignant, de ce fait, les ardeurs adverses. Ensuite, René JONCOUR crucifiait définitivement ses hôtes en inscrivant le troisième but. Les pouldergatois étaient sûrs de leur seconde place; ce qui les satisfaisait pleinement, en l’occurrence. Mais, une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, Jean-Claude et Jean-Noël allaient faire exploser le vestiaire en leur apprenant l’égalisation de Loctudy à Penhars qui avait manqué un nombre incalculable d’occasions pour se mettre à l’abri d’un retour bigouden. Ce résultat donnait le classement final suivant :
1er : Pouldergat Sports 30 pts
2ème : CA Penhars 29 pts
3ème : Penmarc’h 29pts
4ème : Pluguffan 27 pts
5ème : Loctudy 25 pts.
Les pouldergatois étaient en PH : INCROYABLE !
Robert LE COZ, qui participait à cette rencontre, nous décrit l’ambiance des vestiaires : « Du jamais vu. Jean-Claude a sorti un carton de champagne de sa voiture et est venu dans nos vestiaires. C’était la fiesta comme en Formule 1. Chacun arrosait ses voisins. La suite, inutile d’en parler. Je laisse chacun imaginer notre 3ème mi-temps et ce retour de noce au resto de la criée à Douarnenez. »
Son compère Pascal GOUILL rajoute : « Tout simplement, INOUBLIABLE, Ronan, nous étions les maîtres du monde. C’était l’euphorie totale : chants et cris de partout, champagne à gogo. Les autres clubs ont entendu parler de nous car, pour rentrer de Pluguffan, nous avons effectué notre Troménie à nous, rendant visite à tous nos voisins. Enfin, ce retour de noces au resto de la criée…Que du bonheur !
Du côté de Pluguffan, peu comprenait la liesse pouldergatoise et, pour cause, à 3-1, leurs émissaires n’allaient plus à Penhars. Par conséquent, ils croyaient que Penhars avait gagné et montaient en PH. C’est un supporter bien connu à Pouldergat, Pierre BRIANT qui leur confirma le nul et, donc, l’accession de Pouldergat Sports…. C’était, il y a 50 ans et la suite sera moins joyeuse mais comme le dit un proverbe : « il faut savoir profiter de l’instant présent ».
Hervé COSQUER, le capitaine exemplaire
Hervé mettra un terme à sa carrière au moment de son mariage en 1964.
Durant toute sa vie, Hervé restera un passionné de sports, aimant le football par-dessus tout et suivant tous les matchs des équipes professionnelles et de l'équipe de France à la télé ainsi que les résultats des équipes locales dans la presse. Il aura gardé cette passion jusqu'au dernier jour, en novembre 2020.
Pierre BRIANT, joueur et dirigeant modèle
Samedi 2 juin 2018 : Pouldergat-Sports fête ses 95 ans
"C'est sous l'impulsion d'un jeune instituteur passionné de football que les jeunes pouldergatois découvrent le ballon rond. A son initiative, les premiers matchs ont lieu en 1921. Ensuite, grâce à la compréhension du maire de l'époque, Corentin Marie GRIFFON, les statuts du club POULDERGAT-SPORTS sont déposés le 23 novembre 1923. Ce qui fait de Pouldergat, vraisemblablement, l'une des plus petites communes de Bretagne, voire de France à présenter une équipe de football à cette époque. Autres faits remarquables, depuis sa création, le club a toujours joué sans interruption et son nom n'a jamais changé, preuve de fidélité et de vitalité des générations qui se sont succédées depuis plus de 85 ans. La première photo conservée du club remonte à 1930. Il y figure, entre autres, Alexandre FLOC'H qui entraînera, dirigera et supportera le club jusqu'à sa disparition... "
La photo des 95 ans a rassemblé plusieurs générations :