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uerre 14-18 : le centenaire
Les associations Amzer Gwechall, la FNACA, l’APE de l’école Yves Riou ont souhaité célébrer dignement la commémoration du centenaire de la déclaration de la guerre 1914-1918.
Rendre un hommage particulier à tous les soldats engagés dans ce conflit, à nos parents et grands-parents qui en ont souffert, est la finalité du travail accompli. Mais c’est aussi permettre aux enfants et aux jeunes d’aujourd’hui de donner du sens aux cérémonies déroulées autour cet événement. C’est pourquoi l’école Yves Riou et l’Ulamir Centre social du Goyen ont été partie prenante du projet.
Tous les documents et objets qui sont exposés font partie intégrante de notre patrimoine, de notre mémoire collective et de notre histoire. Toutes ces archives témoignent d’un passé douloureux certes mais aussi porteur d’un message primordial : l’importance de la PAIX entre les peuples.
Document, préparé par André Kervarec, précisant la répartition des victimes de la guerre par mois et par année, sur Pouldergat - Pouldavid.
Jean Le Brusq était musicien au 62ème R.I. de ligne (Lorient). Il a écrit, au jour le jour, ses observations sur le terrain. A découvrir absolument.
- Les Mémoires de Jean Le Brusq : du 26 juillet 1914 au 14 novembre 1915
- La remise de la Croix de Verdun à Jean Le Brusq
Soldats du 62ème R.I., dans les tranchées, à la Boiselle, dans la Somme. Lire 17 décembre 1914 et suivants dans les Mémoires de Jean Le Brusq |
La basilique d'Albert bombardée, telle que la décrit Jean Le Brusq, les 14, 15, 16 et 17 janvier 1915 |
Le 22 août 1914, jour le plus sanglant de l'histoire de France : la bataille de Rossignol, un massacre.
Ce jour, 3 soldats de Pouldergat y ont trouvé la mort.
Concert de septembre 1915 pour les victimes de la guerre ( Journal Le Finistère )
C'est l'abbé Arzel, vicaire à Pouldergat, qui a sonné le tocsin le 1er août 1914 à Pouldergat, lorsque le maire a reçu l'ordre de mobilisation à compter du 02/08/1914 (notes de Pierre Belbeoch, Maire de Pouldergat-Pouldavid). Le courrier a été trouvé dans un article " Echos du front " du journal Le Progrès du Finistère datant du 3 août 1918. L'abbé y parle de la montée au front, du combat contre l'ennemi, de ses blessures sur le champ de bataille, de son sauvetage après 20 heures passées baignant dans son sang. Un témoignage émouvant et réaliste qui peut nous permettre d'imaginer la souffrance endurée par tous ces hommes montant au combat sous la mitraille et qui, atteint par les balles ennemis, ont dû voir la mort arriver. Cliquer sur l'image ci-dessous pour lire l'article.
La mobilisation générale
Août 1914 : en quelques semaines, presque toute l’Europe bascule dans la guerre. Jamais dans son Histoire, le vieux continent n’avait connu, simultanément et en si peu de temps, la mobilisation d’un si grand nombre d’hommes. La Serbie (25 juillet), la Russie (30 juillet), l’Autriche-Hongrie (nuit du 30 au 31 juillet), la Belgique (31 juillet), l’Allemagne (1er août) et la France (1er août) ont recours à la mobilisation générale. Celle-ci s’appuie sur le service militaire obligatoire. Les affiches sont alors le média le plus efficace pour relayer l’information. A titre d’exemple, en France, l’armée compte 800 000 hommes en 1914. La mobilisation la porte à 3 580 000.
Gare de Tréboul : départ pour le front (1914)
Video de la mobilisation générale
Les premiers jours de la guerre
Les titres de La Dépêche de Brest du samedi 1er août 1914 au lundi 10 août 1914